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Golan : Trump perd ses amis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Syriens brandissent des drapeaux nationaux et des portraits du président syrien, Bachar al-Assad, à Homs lors d'une manifestation contre la décision du président américain de reconnaître la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, le mardi 26 mars 2019. ©SANA

Dans un reportage diffusé sur son antenne ce mercredi 27 mars, la chaîne de télévision australienne SBS a estimé probable que la décision du président américain de « légitimer » l’occupation des hauteurs du Golan par Israël unisse l’Iran et le monde arabe autour d’une position contre cette décision.

Le rapport dit que la décision de Trump de reconnaître la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan a uni « les pays arabes du golfe Persique, alliés de Washington » et « leur ennemi régional, l’Iran » autour d’un axe de la « condamnation ».

L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar et le Koweït ont critiqué la signature, lundi par Donald Trump, d’un décret pour officialiser la reconnaissance de l’annexion du Golan par Israël ; annexion remontant à 1981. Ils ont rappelé que ce territoire restait une « terre arabe occupée », ajoute la source. « Riyad et Abou Dhabi ont aussi annoncé que la décision de Trump ferait obstacle à la paix », rappelle la SBS australienne, faisant allusion par la suite à la réaction du président iranien, Hassan Rohani.

« Personne ne pouvait imaginer qu’un homme aux États-Unis accorderait unilatéralement à un régime usurpateur une terre appartenant à une nation donnée, en commettant par là une violation du droit international », a affirmé le président Rohani peu de temps après l’annonce de Trump.

 

Israël a occupé en 1967 les hauteurs du Golan en Syrie et a annexé la région en 1981, une démarche que le Conseil de sécurité des Nations unies a déclarée illégale.

La télévision australienne relate les déclarations d’un responsable de l'agence de presse saoudienne, SPA d’après lequel « la décision de Trump aura des effets négatifs importants sur le processus de paix au Moyen-Orient ainsi que sur la sécurité et la stabilité de la région ».

Le rapport rappelle aussi le déplacement, le mois dernier, du conseiller spécial de Trump, Jared Kushner, dans les pays du golfe Persique, pour chercher l’appui au volet économique d'une soi-disant proposition de paix américaine pour le Moyen-Orient connue sous le nom de « Deal du siècle ».

Même le Qatar qui est victime d’une crise diplomatique lancée par quatre pays arabes de la région s’est joint à eux pour rejeter la décision de Donald Trump, appelant Israël à mettre fin à l’occupation des hauteurs du Golan et à se conformer aux résolutions internationales, ajoute SBS.

 

Le Liban aussi a annoncé que la décision de Trump était contraire au droit international.

Pour finir, la chaîne australienne SBS cite une phrase du président libanais, Michel Aoun qui depuis Moscou a tweeté : « Le monde assiste à un jour noir ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV